Saturday, 24 March 2012

It happened to be foggy


Changeons nettement d'ambiance en passant des couleurs chaudes de notre petit citron aux couleurs froides portées par le temps de la semaine dernière.




Nous avons eu brouillard et brouillard et brouillard, mais quelque part il était le bienvenu. Dans cette période plutôt tendue de l'année scolaire je l'ai trouvé apaisant. Donc merci d'être venu. :)


En ce moment les goûtes sont partout, pour mon plus grand plaisir. J'espère que le givre va durer encore un peu pour pouvoir photographier un très beau spot au jardin devant lequel je passe tout les matins. Malheureusement, j'ai d'habitude à peine le temps d'attraper 3 gâteaux et de remplir ma thermos de café qu'il est déjà largement l'heure de partir.
Mais demain matin, si j'arrive à me lever pour être au poste à 7h50 (l'heure où le soleil est juste au bon endroit) je devrais avoir mes clichés. :)

Se maquiller pour être soi


Je suis tombée il y a plus d'un mois sur un article dans Psychologies magazine.
Il s'intitule "Se maquiller pour être soi" et se trouvent dedans différents avis qui cernent bien le sujet, et permettent de comprendre (voire de prouver) que se maquiller est bien plus qu'une simple affaire d'artifices, et que non, "ça ne sert pas à rien" (remarque que l'on entend souvent, surtout de la part des hommes et que je trouve hyper réductrice).




Donc voici quelques-unes de ces idées.

1 - Le maquillage comme moyen de raviver sa beauté naturelle.

"Se maquiller pour paraître naturelle, est-ce tellement paradoxal? 'Cette quête exprime le souhait de transcender sa nature profonde en révélant ce qui nous définit intérieurement, analyse Catherine Aimelet-Périssol, psychothérapeute. Le maquillage, par un jeu d'ombre et de lumière, fait parler les yeux, la douceur d'une peau, et montre aux autres celle que nous voulons qu'ils voient, celle que nous sommes... en mieux."

2 - Le maquillage comme moyen de se réapproprier son image.

"La fonction essentielle du maquillage ne se trouverait-elle pas aussi dans le geste et l'intention? Clémentine Jaraud voit dans le fait même de se farder une dimension thérapeutique: 'Soigner son apparence est un premier pas vers le mieux-être. Lorsque je n'ai pas assez dormi par exemple, je me fais les yeux, cela réveille mon regard et, d'une certaine façon, m'aide à surmonter la fatigue.' " (très vrai!)

3 - Le maquillage comme moyen de s'exprimer.

" 'Quand vous vous amusez, que vous jouez avec les textures et les couleurs, le résultat a un effet positif, vous le constatez dans le regard des autres.' Se maquiller, c'est finalement une façon de communiquer avec autrui, de lui dire que aujourd'hui, on est heureuse, on est amoureuse, ou d'humeur facétieuse."

"L'objectif n'est pas d'être dans le spectacle, le camouflage ou la transformation, mais dans la mise en valeur de celle que l'on est."


En conclusion "plus que la technique ou le choix des couleurs, ce qui importe finalement, c'est le sens que l'on choisit de donner à son maquillage".

Voilà, j'ai été bien contente de faire suivre cet article qui m'a confortée dans mes idées et qui me permettra à l'avenir de plus facilement défendre le maquillage (chacun ses combats). ^^

Sunday, 11 March 2012

Bordeaux

Au début, il n'y avait pas d'histoire à raconter sur Bordeaux. Puis finalement, si.

Mais Amélie, j'ai bien peur que ça n'ai rien d'un safari ni d'une aventure à couper le souffle, ni même d'une histoire de lasagnes. :) Cependant - fait intéressant, ça reste ce qu'il s'est passé un moment T, sur la même planète que là où il faut rentrer entre deux cyclones, refaire des réserves d'eau, ne pas se tuer en taxi.

A la finale, le monde est fait de plein de mondes.

(Le mouvement de Bordeaux.)

(Le mobilier de Bordeaux.)










A la base, j'aimais juste tellement le manteau bleu turquoise (canard?) de la dame (qui marchait vite et qui était déjà très loin):

Récit du 14 Février:

Aujourd'hui, en revenant de Matmeca, après une heure à demander à Quentin ce que sa prof avait marqué au tableau, pour pouvoir lui prendre son cours de mécanique des fluides vu qu'on s'est assis au fond de l'amphi pour que je puisse passer incognito mais comme il ne voit rien... j'en étais où?
Ah oui, donc je reviens de Matmeca. Je descends du Tram B pour récupérer le A et puis j'hésite à aller prendre un chocolat ou à rentrer tout de suite. Je me dirige vers le A et là je vois un petit café aux airs sympas. Alors j'y vais. Les chocolats et Latte aussi ont eu l'air sympa. Alors, j'en ai pris un au caramel avec plein de chantilly dessus, normal, tant qu'à être là « est-ce bien raisonnable après la pizza de ce midi et le paquet de chips quotidien des trois derniers jours? ». Pfff, rien à faire!
Et puis au bout de 10 minutes une habituée est entré. Jeune, anciennement gothique je pense: les couleurs (enfin le noir) n'y sont plus mais le style de base toujours là. Je passe la description sinon je vais passer pour une fille formatée aux préjugés. Donc jeune fille sympa, qui a apparemment prit une boisson différente de ses habitudes et un un donut – celui au glaçage blanc. Et cette fois, elle est venue toute seule. Cinq minutes plus tard, ce qui semblait être un autre habitué est entré. Comme je guettais le passage du tram j'étais tournée vers l'entrée donc j'ai pu l'accueillir de mon écoute fidèle, donc il m'a parlé, parlé, parlé. Et j'aime autant vous dire, heureusement que dans le tram, la dame à la poussette en avait une petite, sinon il aurait fait une remarque sur le fait qu'on ne rentre avec les poussettes que par les doubles portes! Je me suis moi surprise de voir avec quelle facilité je lui ai fait la conversation, tout ça pendant qu'il prenait sa commande. Il était à deux doigts de prendre le donut rose – mais non, finalement celui à la banane.

Alors j'ai pris le chemin du retour en étant contente de m'être arrêtée dans ce café. J'aurais vraiment loupé un bon moment sinon.

Cool lemon :)